Pour les 15,5 millions de touristes qui ont foulé le sol vietnamien l’année passée, ce pays d’Asie du sud-est n’est que bancs de sable fin et temples millénaires… Pour les 13 millions de Vietnamiens vivant avec moins de 3,5 USD par jour, le tableau est loin d’être aussi idyllique…

Hué ou Can Tho sont à mille lieues de la cité touristique d’Ho Chi Minh (Saigon) ou de l’architecture antique d’Hanoi. Les missions humanitaires et volontariat se déroulent rarement dans des paysages de cartes postales… Toujours motivé à améliorer les conditions de vie des Vietnamiens ? Bien. Il est temps de faire le point.

Quels sont les principaux problèmes humanitaires rencontrés au Vietnam ?


On n’embarque pas en mission humanitaire sur un coup de tête… Pendant votre séjour au Vietnam, vous allez passer plus de temps à travailler qu’à flâner dans les rues. Même si chaque combat mérite d’être mené, il est préférable de n’en choisir qu’un en tenant compte de vos centres d’intérêt.

Conditions des populations rurales, représentations des minorités ethniques, lutte contre le changement climatique ou défense de la liberté d’expression, les causes à défendre sont légion. Mais s’il y’en a bien une qui soulève les cœurs, c’est le sort des enfants du pays.

Au Vietnam, 25,2 % de la population est âgée entre 0 et 14 ans. C’est donc une population jeune qui se retrouve très souvent en première ligne de mire. Pauvreté extrême, faible accès aux soins de la santé… être un enfant au Vietnam n’est pas de tout repos.

Malgré le fait que 96 % des enfants âgés entre 6 et 11 ans fréquemment assidûment l’école primaire, l’éducation reste un luxe. Par exemple, les frais universitaires valent en moyenne 960 USD par an, somme bien au-delà des 240 USD engrangés annuellement par un couple lambda.

L’éducation n’est pas le seul point sur lequel des efforts restent à faire… De nombreux projet d’aide à l’enfance au Vietnam ont à cœur d’endiguer un phénomène désastreux : la prostitution infantile. Cette économie parallèle a profité de l’essor touristique du pays et de l’extrême pauvreté ambiante pour enrôler contre leur gré 40 000 enfants dans le commerce du sexe. Souvent vendus dans les pays voisins, ces enfants subissent des ignominies sans noms…

À côté de ces deux fléaux, existent des tares tout aussi condamnables. Au Vietnam, 65 000 enfants vivent dans la rue et entre 5 et 14 ans, ils sont plus de 16 % à travailler à plein temps.

À l’heure de l’ultra-modernisation, il est difficile de réaliser qu’une telle misère puisse encore exister… Et pourtant… Ce qui vous semble évident est un luxe pour bien des enfants Vietnamiens. Toujours déterminé à faire pencher la balance ? C’est le moment de faire votre valise.

Comment se rendre au Vietnam dans le cadre d’une mission humanitaire ?

 

1- Trouver une mission humanitaire qui vous corresponde


En tant que médecin, vos compétences seront probablement très prisées par un hôpital pour enfants. Si vous êtes d’un naturel créatif, pourquoi ne pas proposer des activités ludo-éducatives aux pensionnaires d’un orphelinat ?

Grâce à internet, il est possible de trouver des missions humanitaires au Vietnam. Que ce soit au-travers de mots-clés ou par des annuaires caritatifs, vous trouverez forcément une cause qui vous parle. Avant de faire le grand saut, assurez-vous qu’il s’agisse d’une véritable mission humanitaire et pas d’un piège à touristes.

Essayez d’en savoir plus sur l’organisation : est-elle reconnue légalement dans le pays ? Collabore-t-elle avec d’autres organismes nationaux ou internationaux ?

Ce n’est qu’une fois cette étape passée que vous pourrez préparer votre voyage.

2- Se rendre au Vietnam


Bonne nouvelle : les formalités visa pour le vietnam depuis la france tiennent sur un timbre postal ! Pour tout séjour de moins de 15 jours, les Français sont exempts de visa. Au-delà, il vous suffit de récupérer votre visa à l’arrivée ou d’en faire la demande par voie électronique. Rien ne vous empêche de sauter dans le prochain avion…